vendredi 25 mars 2011

Interview de Mme Dominique Ouattara 3/4

Retour sur une interview donnée en 2008 par Dominique Ouattara.
Dominique Ouattara faisait le bilan de ses activités et sur la situation socio-politique en Côte d’Ivoire.

Cet article vous sera proposé en quatre parties.
Ci-après, nous vous invitons donc à lire la troisième partie de cette interview de Dominique Ouattara.
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Q : S’agissant des activités de votre ONG, où trouvez-vous les moyens par ces temps difficiles ?

Dominique Ouattara : Le couple Ouattara a décidé d’affecter une partie de ses ressources à l’aide aux plus démunis. C’est quelque chose de constant dans notre vie. Je vous ai parlé, plus haut, des galas de bienfaisance et dîners de stars que nous organisons. Vous savez, lorsque vous avez une Fondation, trois axes s’offrent à vous.
Le premier axe est de savoir comment récolter les fonds pour avoir les moyens de votre politique. Le deuxième axe, c’est de choisir les projets, et cela se fait grâce à un comité de gestion qui se réunit pour décider des projets à mener. Le troisième axe, est peut-être le plus important, concerne les activités sur le terrain et il faut veiller à ce que tout se passe bien et que l’argent aille effectivement jusqu’aux plus démunis. Récemment, nous avons organisé des dîners de stars dont vous avez, je crois, entendu parler puisque notre compatriote Didier Drogba a accepté de s’associer à cette opération et nous en avons été très heureux. Les gens s’intéressent donc à nos activités et cherchent à s’assurer qu’on n’y fait pas de la politique mais qu’on agit en faveur de toutes les populations sans distinction.

Q : Pour vous prendre au mot, seriez-vous prête à aller faire des heureux à Mama, à Gagnoa, par exemple ?

Dominique Ouattara : Tout à fait ! Nous étions, par exemple, à Yamoussoukro pour l’Association des victimes et déplacés de guerre. Nous n’avons pas demandé si les gens que nous allons soigner, dans le cadre de la caravane ophtalmologique étaient du RDR ou pas. Nous ne pouvons pas faire cela et nous ne l’avons jamais fait. Je suis l’épouse du président du RDR et, bien entendu, cela va de soi que je sois compatissante aux peines et difficultés des militants du RDR. C’est ma vocation première d’être là et d’aider les militants du RDR car s’ils ne peuvent pas compter sur le soutien de leur président et de son épouse, sur qui peuvent-ils compter en priorité ? Mais ne je m’appuie pas sur de telles considérations pour dire que dans le cadre des activités de la Fondation, nous allons exclure les autres.

Je voudrais revenir sur nos sources de revenus pour dire que mon amie la Princesse Ira De Fürstenberg qui est la marraine et moi-même mettons notre réseau de relations au service de la Fondation. Et à titre personnel, j’ai choisi d’affecter une partie de mes revenus à son fonctionnement. Il y a tant à faire et ce n’est pas facile. Les besoins sont énormes partout en Afrique et plus particulièrement en Côte d’Ivoire… En Côte d’Ivoire où la situation ne se prête pas toujours à ces œuvres de bienfaisance parce que souvent très tendue.

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