La Côte d’Ivoire continue de pleurer ses victimes de la longue crise post électorale.
Dans le cadre des trois jours de deuil national décrétés par le chef de l’Etat, une cérémonie de prière et de recueillement interreligieuse a eu lieu hier à l’hôtel communal de Cocody.
La première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara et le premier ministre, Soro Kigbafori Guillaume ont rehaussé de leur présence la cérémonie.
Dans le cadre des trois jours de deuil national décrétés par le chef de l’Etat, une cérémonie de prière et de recueillement interreligieuse a eu lieu hier à l’hôtel communal de Cocody.
La première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara et le premier ministre, Soro Kigbafori Guillaume ont rehaussé de leur présence la cérémonie.
Au nom du Président de la République, Soro Guillaume promis que justice sera faite à toutes les victimes. « Les crimes ne resteront pas impunis », a-t-il martelé.
Pour lui, la commémoration des morts montrent que « cette crise à été négative pour notre pays ». C’est pourquoi il a souhaité que cette cérémonie soit l’occasion pour tous de se réconcilier et d’emprunter le chemin de la paix, car la crise post électorale « est définitivement terminée ». Amour, pardon, repentance et justice. Tels sont, selon les hommes de Dieu les valeurs fortes qui peuvent amener les ivoiriens sur le chemin de la réconciliation, de la paix vrai et définitives.
« La Côte d’Ivoire pleure ses fils qui lui ont été cruellement arrachés. Le deuil national ne nous sera utile que si nous demandons à Dieu de nous mettre sur le droit chemin, de nous permettre la conversion d’esprit. Chacun doit confesser ses péchés. Nous ne devons pas tricher, il nous faut changer notre regard envers les autres », a recommandé, Mgr Jean Pierre Kutwa, Archevêque d’Abidjan.
La paix définitive a insisté l’homme de Dieu passe par l’arrêt des pillages et des exactions de toutes sortes. « Ce serait faire preuve de petitesse d’esprit que de rappeler aux autres tout ce qu’il nous ont fait », a-t-il blâmé.
A sa suite, l’imam Traoré Mamadou de la grande mosquée de la Riviera Golf au nom du Conseil Supérieur des Imams (COSIM), a salué la décision de l'époux de Dominique Ouattara, le Président Alassane Ouattara d’instaurer une journée de souvenir aux martyres de la crise. La communauté musulmane a-t-il déclaré, adhère totalement à cette démarche du premier des ivoiriens. « C’est l’assurance que l’Etat n’oubliera jamais ceux qui sont tombés pour que la Côte d’Ivoire vive. Nous ne sauront jamais le nombre exact de morts. Tout ce que nous pouvons faire, c’est de prier pour le repos de leur âme et de compatir aux souffrances des blessés », a-t-il reconnu. Lui aussi à invité la population à bannir toute idée de vengeance, car à « Dieu seul appartient la vengeance ». Cette crise a-t-il poursuivi, doit permettre aux ivoiriens de chercher à résoudre dorénavant « leur différence par le dialogue ».
Pour sa part, le président du Conseil National Islamique(CNI), Koné Idriss Koudous a exhorté le chef de l’Etat en tant que « père de tous les ivoiriens à pardonner tous ceux qui l’on offensé ».
S’exprimant au nom des victimes, Mlle Méité Aïcha dont le père a été brûlé vif par des miliciens, à Yopougon Niangon, à réclamer « vérité et justice pour toutes les victimes. Toute chose qui en est-elle convaincue, facilitera leur pardon.
Notons qu'autour de Dominique Ouattara et le premier ministre, Soro Kigbafori Guillaume, étaient également présents le nonce apostolique, SE Ambroise Madhta et la chefferie du village de Cocody Blokhauss à cette cérémonie d’hommage.
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